Optimiste que le système de santé publique va améliorer

“En général, en capitalisme, le client n’en demande jamais trop, c’est nous qui peut-être ne sommes pas capables de provisionner ce dont il a besoin. Oui, si on parle d’un contexte d’un système public qui a des fonds limités, des fois les attentes des patients ne sont pas en ligne avec ce que le système peut provisionner.

Dès que ce n’est pas privé, ça veut dire qu’on doit partager les services. Puis, ça devient plus difficile d’avoir le genre d’expérience que tu vas avoir en Floride, quand tu es en vacances, où tu rentres à l’urgence, c’est onze minutes puis le médecin te voit, puis c’est comme t’es au Four Seasons Hotel. Mais en même temps, c’est important de dire qu’on dépense beaucoup sur notre système de santé ici au Québec, au Canada en général, et il y a des places où on peut améliorer, et à mon avis, la technologie c’est une des choses qui va aider beaucoup à améliorer l’expérience.

J’ai déjà des patients qui utilisent skype pour avoir des conseils d’une infirmière, puis les dossiers électroniques qui étaient quelque chose qui était poussé par le gouvernement, en fait. ils ont donné des subventions pour nous, comme médecins de famille, d’intégrer ce genre de technologie à la pratique.

Alors, je suis optimiste pour le futur, dans le sens que je pense que la vieille façon de faire les choses en médecine est en train de prendre une retraite dans les prochaines années. Puis la nouvelle génération, je trouve, de médecins, ont une meilleure attitude, d’un, envers les patients de 2, en matière d’intégration de la technologie. Je pense que la technologie va aider beaucoup. Alors je suis optimiste que ça va améliorer, mais c’est quelque chose qui prend un peu de temps.”