Montréal devrait aspirer à atteindre son propre potentiel

“Pour moi, Montréal ne sera jamais Toronto ou New York, mais on ne veut pas être une ville comme ça. Absolument, il y a des grands avantages, surtout sur le côté économique, mais on est très chanceux ici à Montréal d’avoir une bonne philosophie de la joie de vivre. Puis, pour moi, je veux que Montréal réalise son meilleur potentiel, mais ça ne veut pas dire qu’on doit être une ville comme Londres ou Paris.

Pour moi, je trouve qu’on est plutôt un Boston français, on a des bonnes institutions d’éducation, ce n’est vraiment pas cher d’être bien éduqué ici au Québec. Oui, on a des bonnes compagnies qui viennent et qui viennent de Montréal, puis les gens qui travaillent pour ces compagnies peuvent avoir une vie ailleurs de ce travail.

En comparaison, je sais, j’ai des amis à Toronto, juste le fait d’être dans le trafic ou d’avoir une hypothèque de 1 million de dollars quand tu es quelqu’un de la classe moyenne, ça met beaucoup de pression sur ta vie puis ça a une grande influence sur ta santé aussi. Nous, comme Montréalais, on est très chanceux d’avoir cet équilibre ici.”