L’Université dans la Nature: notre mission
Hubert: Alors nous, notre intention c’est donc d’acheter d’abord, d’acquérir un vaste endroit où on va d’une part pouvoir proposer aux gens d’expérimenter ce que c’est un séjour en nature, dans les conditions qu’on a créées, dans le protocole d’une certaine manière qu’on a créé. Mais d’autre part, d’offrir aussi aux scientifiques un endroit où ils vont pouvoir venir mesurer toute une série d’impacts, parce que c’est une science très très jeune.
La science qui étudie la relation entre l’humain et la nature, c’est une science qui n’a pas 20 ans et qui émerge maintenant partout dans le monde, beaucoup en Asie, un peu en Amérique du Nord, et qui réclame de nombreuses études, parce que plus on aura d’études plus on pourra infléchir des politiques nationales et des politiques provinciales.
Donc nous notre intention c’est d’acquérir un terrain, de préférence en Estrie, de plusieurs centaines d’hectares et de pouvoir donc installer à la fois un centre d’expérimentation et à la fois un centre où les gens vont pouvoir venir apprendre des techniques pour peu à peu retrouver le réflexe d’aller dans la nature quand ça ne va pas bien.
C’est ça l’idée, c’est aussi simple que ça. C’est si je ne vais pas bien, je vais d’abord aller dans la nature et je vais voir ce que ça donne. Si ça ne me donne rien, je vais peut-être aller voir des médecins après. Au départ, j’ai mon réflexe d’aller d’abord dans la nature. Mais c’est la même chose pour la créativité.
La plupart des grands artistes et des grands créateurs, la plupart, ont adopté la marche en nature comme routine. Beaucoup beaucoup, que ce soit de Tchaikovsky, Einstein, Darwin Bill Gates, Steve Jobs. En fait, il y en a un nombre incroyable, ont adopté ça comme routine: marcher dans la nature pour trouver des idées. Alors c’est donc la nature, et la marche en nature est un outil fondamental pour les entrepreneurs aujourd’hui.
Mais si la nature est trop loin, ils vont marcher en ville et de nombreuses études en neurosciences montrent que la marche en ville n’est pas bonne pour le cerveau. Donc, on est quand même en train d’essayer de parler de l’avenir de la prochaine génération, de la génération qui viendra après et de toutes les idées qu’il faut faire émerger maintenant pour qu’elles puissent profiter d’une vie épanouissante.
Parce que nous sommes responsables des prochaines générations, donc il faut faire quelque chose pas à court terme, pas pour la prochaine génération, mais comme disent certains Autochtones, pour la septième génération. Que sera Montréal dans sept générations. Et c’est sûr que si on n’ouvre pas Montréal vers la nature, bien Montréal va devenir comme Paris, comme pleins, pleins d’autres villes. Asphyxiée et non agréable à vivre, alors qu’elle l’est maintenant. Donc on veut aller dans ce sens-là.
Emilia: Si des personnes veulent contribuer à ce mouvement à entrer dans cette nouvelle vague-là, je pense que, en tout cas pour nous rejoindre, je pense que très facile on a notre site internet premièrement. Mais c’est de prêter attention aux activités qu’on est en train de faire. On veut faire essayer parce que je pense que c’est ça aussi c’est tellement nouveau de se dire