Intégrer les services privés à la médecine publique
“Alors quand j’ai fini l’école de médecine, ou ma résidence particulièrement, je n’étais pas un des chanceux qui ont eu genre le billet d’or, on peut dire, pour pratiquer sur l’île de Montréal, puis j’avais déjà passé la plupart ma vie à Sherbrooke, je n’étais pas intéressé à retourner en région, je voulais rester en ville.
Ma première expérience en médecine, ici au Québec, c’était au privé. Alors j’ai fait ça pour un an, puis après ça, j’ai ouvert une pratique publique où je travaille toujours. Pour moi, c’était un grand bénéfice de commencer au privé parce que je pense qu’il y a, je dirais, une frustration en général avec l’état de notre système de santé. Surtout pour les temps d’attentes pour voir un médecin, pour les imageries et mêmes pour voir des spécialistes.
Aussi, j’ai beaucoup de patients aussi qui parlent de la qualité du service qu’ils reçoivent, aussi. Pour moi, cette expérience au privé, j’avais la chance, avec mon partenaire aussi qui était au privé avant, d’emmener ça au public, l’intégration des dossiers électroniques, de diminuer les temps d’attentes, on travaille beaucoup avec une compagnie, Bonjour Santé, qui est très innovative.
Il a même un projet en intelligence artificielle maintenant pour intégrer dans les cliniques. Puis on voit, surtout avec nos patients, qu’ils sont très contents de voir ces choses, s’ils ont besoin des résultats ou des choses comme ça, ça peut-être envoyé à un e-mail sécurisé, leur médecin peut intégrer comme leur Apple watch dans leur médecine, ça les rend heureux qu’il y ait vraiment plus du contact avec le médecin et que la technologie est présente dans leurs soins.”